Déjà une semaine passée à Sal. Le temps de faire les tests covid, les démarches d’entrée sur le territoire Cap Verdien, les pleins d’essence, de gaz et les petits travaux sur le bateau. Cette île est particulièrement désertique et plane, il n’y a pas une multitude de sites à visiter, mais l’ambiance africaine ici fait du bien !
On est installés à la Palmeira, un mouillage aussi calme que ce village de pêcheurs. Ici, il y a juste le strict nécessaire et une station essence un peu démesurée…
Et on s’y sent assez vite comme chez nous, les habitants sont relax, tout se sait au village, les nouveaux sont vite repérés. A peine accostés sur la plage, les enfants courent vers nous en criant « la garder, la garder dinghy », en échange d’une pièce. Il y a aussi Maria qui cuisine des plats à emporter, Djé le propriétaire de 4 bouées au mouillage, le vendeur Sénégalais qui cherche absolument à coiffer toutes les têtes de casquette Cabo Verde, et puis tous les marins qui se refilent les bons tuyaux à La Palmeira et sur les autres îles du Cap Vert.
En une demi-heure de bus, on arrive à Santa Maria, au Sud de l’île. Plus touristique mais sans être défiguré par le tourisme de masse, Santa Maria est un port de pêche où l’on trouve aussi une multitude d’activités nautiques.
Le Captain s’offre une session de planche à voile, pendant que la matelote part à la recherche de matériel de pêche, sous les conseils des pêcheurs du coin. Nous aussi, on aimerait bien pêcher une dorade coryphène !
Ce week-end, on remet les voiles, cap sur Sao Nicolau, à l’Ouest. Il paraît qu’il y a des arbres là-bas !
