Le Golfe de Gascogne est plutôt sympa avec nous en 1ère mi-temps, mais on est loin de penser qu’on va vivre une si grosse frayeur en 2eme partie du voyage.
De la mer et du vent bien plus forts qu’annoncés, des murs de 5m d’eau, d’une grande puissance, du vent à 20-25 nœuds établis, des rafales à 30 nœuds. On s’en remet à TOF et son pilote automatique, le voilier avec un tout petit triangle de génois surfe sur les montagnes d’eau, pique, gîte. Il se bat comme un lion, c’est dingue.
Blessée le deuxième soir par une de ces grosses vagues venue frapper le bateau, la matelote vit le déchainement des éléments allongée dans la cabine avant. Le Capitaine décide de se mettre en fuite, règle le pilote, ferme la porte et se réfugie à l’intérieur. On ne rêve que d’une chose, arriver sains et saufs à l’abri, sur la côte espagnole.
Avec beaucoup de courage et de sang-froid, le Capitaine donne tout pour ramener l’équipage à bon port, tout seul, confiant en TOF.